Robotique

40 élèves, garçons et filles confondus ont été choisis sur la base de critères scientifiques dans le cadre d’une formation de quelques jours à la manipulation des robots.

Cette initiative du laboratoire des sciences de l’Université du Nebraska-Lincoln (USA) à travers SenEcole en collaboration avec l'Université Cheikh Anta DIOP a pour but de faire développer nos pays à travers la technologie.
Sidy N'daw, le promoteur de dire que « les pays africains ne semblent pas comprendre que la meilleure façon de développer les nations, c’est d’éduquer les enfants surtout dans le domaine des sciences. Et c'est ce qui nous  a motivé à vulgariser les sciences et la robotique qui en elle-même regroupe toute les sciences. » Par ailleurs l'objectif principale de ce programme est de vulgariser les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) à travers l'aspect pratique de la conception de robots au sein de la communauté africaine, en particulier au Sénégal afin de créer des vocations futures.

Ainsi, 8 établissements ont été choisis à raison de 5 élèves par établissement « ce qui nous fait un total de 40 élèves » précise t-il.
Mountaga Lam, Professeur au département de math-physique  de l’Université de Dakar, d’expliciter que ces jeunes ont été formés à la conception d’un robot et à sa programmation. « La formation s’est déroulée en trois étapes : la première était de concevoir un robot basique à partir du matériel fourni.  La deuxième a été de les initier à la programmation qui consiste à donner des instructions  à un robot et à lui demander d’exécuter certaines tâches et finalement la troisième, c’est de savoir assembler tout cela et donner un objectif quelconque à un robot ».
L'idée selon lui c’est de montrer aux jeunes Sénégalais « qu’ils peuvent eux aussi avoir accès à ses technologies et que ces dernières ne sont pas l’apanage uniquement des européens ».
La première phase de ce projet atteint le but c’est détendre cela dans l’ensemble des établissements du Sénégal a fait savoir le Professeur Lam. « Il y a des fonds qui dorment à l’étranger et des porteurs de projet ce qui pourrait offrir d’autre type d’atelier de ce genre ».
Il a par ailleurs indiqué une satisfaction vis-à-vis des résultats de ce premier programme.