La réhabilitation de huit amphithéâtres de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) n’est pas sans conséquences. Actuellement, la première institution universitaire du pays fait face à un déficit de 8.000 places. L’annonce a été faite par le recteur Ibrahima Thioub samedi dernier. C’était lors de la leçon inaugurale prononcée par le Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.

« Les neurosciences : enjeux et perspectives », c’est le thème de la leçon inaugurale prononcée samedi dernier par le Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts). Une occasion saisie par le recteur de l’Ucad, le Pr Ibrahima Thioub, pour revenir sur les difficultés rencontrées depuis le démarrage de la réhabilitation des infrastructures dans le campus pédagogique.

« Nous accusons actuellement un déficit important de huit mille places. Ce qui n’est pas sans conséquences dans le déroulement des activités pédagogiques et à terme sur le calendrier universitaire », a déclaré M. Thioub. Selon lui, « des difficultés subsistent, notamment dans l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des infrastructures et la mise en place des chapiteaux ». Il a précisé que les 8 amphithéâtres en cours de réhabilitation avaient une capacité d’accueil de 12.000 places. Mais d’ici la fin des travaux, dans huit mois, des chapiteaux seront installés dont l’un de 2.000 places à la Faculté des sciences juridiques et politiques et l’autre de 1.200 places derrière la Bibliothèque centrale. Il a ajouté que des discussions sont en cours pour trouver d’autres salles en vue de combler le gap, notamment au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices). Le Pr Ibrahima Thioub a promis d’améliorer la communication interne et externe, non sans rappeler que la démographie de l’Ucad est équivalente à celle d’une ville moyenne du Sénégal de 100.000 habitants.

Aliou Kandé
Le Soleil, 18 janvier 2016