Atelier d’échanges sur Campusen : Le Ministre d’Enseignement Supérieur à l’écoute des acteurs pour améliorer la plateforme

Soucieux de mieux faire comprendre la nouvelle politique d’orientation des bacheliers, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a réuni ce 16 octobre les parents d’étudiants, les syndicats, les élus, la société civile et les étudiants pour un atelier de partage sur le système « Campusen».

 A l’ouverture de la rencontre, le ministre Mary Teuw Niane a indiqué que cette rencontre est organisée « pour être à l’écoute des idées et des propositions pour que le ministère soit plus performant dans les orientations.»

Deux communications ont été faites par le Pr Babacar Guèye, directeur des affaires académiques et juridiques et par le Dr Seydina Ndiaye, directeur du centre des réseaux et systèmes d’information du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Après avoir rappelé le contexte de création de «Campusen » et l’option de l’Etat d’orienter tous les bacheliers, le Pr Babacar Guèye a souligné que les critères d’orientation sont définis par les universités avant la répartition des quotas.

«  Ce n’est pas le ministère qui fait les orientations» a- t- il précisé.
Par la suite, «Campusen » entre en jeu avec le chargement des données envoyées par l’office du baccalauréat a expliqué Dr Seydina Ndiaye pour ouvrir la plateforme et permettre aux bacheliers de faire leurs choix et même de changer l’ordre de dispositions des filières demandées.

« C’est après le délai imparti pour l’inscription, que l’orientation est faite suivant les critères définis et le classement obtenu par le demandeur. » a expliqué le coordinateur technique de « Campusen.»

Le syndicat autonome des enseignants du supérieur(SAES) a fait part de ses réserves sur la gestion des orientations. Le SAES a indiqué que l’article 3 de la loi cadre sur les universités doit être rediscuté pour aboutir à un consensus.

Le Pr Iba Der Thiam, député et facilitateur dans les négociations, a proposé «une réunion restreinte pour dépasser les malentendus.»

Après les débats dirigés par le secrétaire général du ministère Ibrahima Guèye, il est ressorti qu’il faut booster l’information et la communication sur le système d’orientation des bacheliers pour une meilleure appropriation par tous les acteurs.