Rentrée académique de l’Eismv : Le nouveau schéma de formation des médecins vétérinaires présent

La rentrée solennelle académique 2016-2017 de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires (Eismv) a été une occasion pour présenter un nouveau schéma de formation.

Le directeur de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires (Eismv) de Dakar, le Pr Yalace Kaboret, a présenté, hier, lors de la rentrée solennelle académique, le nouveau schéma de formation. Désormais, la formation des médecins vétérinaires va durer 6 ans. Elle comprend un premier cycle (S1 à S6) et un deuxième allant de S7 à S10

, donnant l’équivalent de Master 1, puis un semestre d’approfondissement pour développer la mobilité des étudiants et des enseignements optionnels dont la validation permet de préparer et de soutenir la thèse du docteur vétérinaire dans le dernier semestre. L’Eismv a enregistré, cette année, un effectif de 345 étudiants provenant de plusieurs pays d’Afrique.

Le directeur de l’établissement a rappelé que la formation s’appuie sur une solide base en biologie générale et comporte une part importante d’enseignements cliniques avec un taux de réussite de 92 %. L’École des vétérinaires propose aussi 4 Masters : santé publique vétérinaire, production animale et développement durable, qualité des aliments de l’homme et gestion de la surveillance sanitaire de la faune sauvage. Les activités de ces enseignements ont démarré le 25 novembre et se poursuivent avec l’inscription de 35 apprenants africains.

M. Kaboret a promis de garantir la qualité de la professionnalisation des enseignements pour une meilleure employabilité des diplômes de l’école. Il a rassuré que le personnel enseignant-chercheur est de haute qualité, mais surtout totalement « africanisé », avec un changement générationnel de près de 70 % et dont la carrière évolue à travers le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

La rentrée solennelle académique 2016-2017 avait pour thème : « l’Afrique face aux défis et enjeux de la résistance aux antimicrobiens ». Il a été introduit, sous forme de leçon inaugurale, par le Pr Amy Gassama Sow, enseignante-chercheure à l’École supérieure polytechnique de l’Université de Dakar. Elle a déploré l’émergence des résistances antimicrobiennes dans le monde qui, malheureusement, constituent une menace de santé publique majeure. Car pouvant conduire à la mort de plus de 4 millions de personnes par an en Afrique si rien n’est fait.