Un colloque international sur "Mathématiques et monde innovant" s’est tenu mardi, pour la première fois, à l’université Alioune Diop de Bambey (UADB), où beaucoup de sommités ont engagé une réflexion sur ce thème dont l’une des finalités est de promouvoir l’enseignement et la recherche dans le domaine des mathématiques.

"Dans ce contexte marqué par l’apologie des matières scientifiques et le besoin universel d’innovation, il paraît pertinent de se questionner sur les relations entre mathématiques et monde innovant. L’innovation constitue aujourd’hui la locomotive de l’évolution du monde. C’est l’innovation qui fait évoluer le monde", a notamment indiqué le directeur de l’enseignement supérieur, Mamadou Sangharé. 
 
"Quels doivent être le rôle et la place des mathématiques dans ce monde d’innovation. Comment rendre plus effectif et plus efficient le mariage entre les mathématiques et ce monde innovant. Les réponses à ces questions fondent tout l’intérêt de cette conférence internationale sur les mathématiques et le monde innovant", a-t-il ajouté au cours de son intervention, au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.
 
Il a plaidé pour la tenue constante de rencontres pour réfléchir sur le devenir des mathématiques, estimant que "l’adaptation des mathématiques au futur est une nécessité".
 
Selon Mamadou Sangaré, les mathématiques ne sont "pas une science achevée. Ce n’est ni le Coran ni l’Evangile, c’est une science qui se fait chaque jour et qui se dépasse chaque jour".
 
Avec la tenue de ce colloque, l’Université Alioune Diop de Bambey, à travers son unité de formation et de recherche (UFR) des sciences appliquées et technologie de l’information, s’inscrit dans la promotion des sciences et de la professionnalisation des filières dans l’enseignement supérieur.
 
"L’UADB est une université totalement STEM, c’est à dire sciences, technologie, mathématiques et ingénieurie, et nous menons cette politique de formation en sciences et en technologie. Vous savez que actuellement, le défi de l’enseignement supérieur c’est aussi la professionnalisation", a souligné le recteur de l’UADB, Lamine Guèye. 
 
"Mais qui dit sciences dit évidemment mathématiques, il est bien connu que toutes les sciences s’appuient sur les mathématiques pour avancer, pour innover, pour modéliser, pour comprendre. Mais on sait aussi que les mathématiques sont présentes dans la vie de manière générale", a insisté le recteur, mettant en relief les multiples applications des mathématiques.