Le SG du CAMES participe à l'atelier sur l'enseignement de la lutte contre la corruption à l'université

Le Secrétaire général du CAMES, le Pr Bertrand MBATCHI, a participé ce mardi 26 juillet 2016 à la cérémonie d'ouverture de l'atelier national sur l'enseignement de la lutte contre la corruption à l'université. Cette cérémonie était  présidée par le Ministre burkinabè de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, le Pr Filiga Michel SAWADOGO.
Organisé par l'UNESCO, l'ONUDC et l'Université Ouaga II, cet atelier, qui s'est tenu du 26 au 28 juillet 2016 à Ouagadougou, a regroupé des universitaires, des étudiants ainsi que des structures de la société civile,  œuvrant dans la lutte contre la corruption.
Dans son allocution de circonstance, le Secrétaire général est revenu sur les programmes structurants et innovants du CAMES, en lien avec la thématique de l'atelier. A cet effet, il a abordé le Programme assurance qualité (PAQ/CAMES) et ses référentiels d'évaluation, avant d'expliciter les valeurs portées par le Code d'éthique et de déontologie du CAMES.

« Le Code d'éthique et déontologie ainsi que  le programme d'assurance qualité ont été introduits,  pour gagner davantage en compétitivité, en efficacité et en pertinence dans les services offerts, au regard des  enjeux multiformes du moment qui ont pour noms, l'ignorance, la pauvreté, l'employabilité, la création de richesses, la contribution à l'économie du savoir, etc», a fait savoir le Pr MBATCHI. Pour lui,  « Le Code d'éthique et de déontologie du CAMES, en édictant les règles qui précisent les principes et les valeurs selon lesquels le CAMES exerce son travail d'évaluation et son expertise, apparaît comme un outil indéniable, dans la construction de l'attractivité des programmes d'évaluation mises en œuvre par notre institution depuis quelques décennies ».
Le SG a par ailleurs appelé à davantage de communication pour véhiculer les valeurs d'intégrité, d'éthique et de déontologie portées par CAMES, dans les milieux de l'enseignement supérieur et de la recherche.
« Le manque de communication constitue un des risques identifiés comme facteurs pouvant entraver la réussite du Plan stratégique de développement du CAMES (PSDC). Les axes 1 et 4 de ce plan en lien respectivement avec le Code d'éthique et de déontologie, puis le programme assurance qualité du CAMES (PAQ/CAMES) doivent être promus, en cohérence avec l'axe 7 relative à la visibilité et au rayonnement du CAMES,  en vue de booster davantage, par les secteurs de l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation, le développement socio-économique des États membres. Cette communication doit donner à tout un chacun l'information de première main,  pour barrer la route à toutes les acteurs mal intentionnés qui pourraient jouer dans la délation, la diffamation,  dans la désinformation, le pourrissement, pour ne pas dire tout simplement,  dans la corruption », a souligné le SG du CAMES.
Revenant sur le thème principal de l'atelier, le Secrétaire général du CAMES a souligné que «la corruption ne renvoie pas uniquement à l'argent ni  au fait de soudoyer, mais il évoque aussi les notions  de  pourrissement,   de dépravation de mœurs et par extension de délation, de désinformation, de prise en otage de manière affirmée ou insidieuse, de la liberté de pensée de son prochain ».
Comme méfaits de la corruption en milieu universitaire, il a relevé « la baisse de niveau de la formation,  la dévalorisation des diplômes, la hausse du chômage des jeunes, l'augmentation de l'ignorance, la dilution de tous les efforts, de tous les investissements réalisés dans notre secteur d'activité, etc. »
Il faut  souligner,  que dans l'après-midi du mardi 26 juillet 2016, le Pr Bertrand MBATCHI a présidé un panel de discussion sur le thème « Le phénomène de la corruption au sein de l'Université : quoi faire pour le combattre ? »