Au niveau de l’enseignement supérieur au Sénégal, on recense 1.700 étudiants marocains. Ils sont régulièrement inscrits dans les universités publiques et privées pour suivre les filières telles que la médecine, l’ingénierie, l’agriculture et les sciences politiques.
À quelques jours de la rentrée universitaire, la Ligue des étudiants marocains du Sénégal s’active. En partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), elle compte accueillir, début octobre, 300 étudiants venant du Maroc comme chaque année. En attendant, le Maroc compte 1.700 étudiants sur le territoire sénégalais inscrits dans les universités publiques et privées.
«Nous nous préparons pour les accueillir et les installer. Ils doivent se sentir chez eux dès les premiers jours de leur arrivée. C’est important», a fait savoir le président de la Ligue, Oussama Bouchti. Selon lui, «des groupes sur les réseaux sociaux ont été créés pour leur donner des informations sur la capitale sénégalaise, Dakar».
Le responsable de la Ligue des étudiants marocains du Sénégal a laissé entendre qu’ils ont les mêmes privilèges que les étudiants sénégalais. Dans le cadre de la coopération, souligne-t-il, «nous avons le même taux de bourse, les mêmes logements et nous rendons aux mêmes restaurants universitaires».
«Nous nous considérons comme des citoyens sénégalais», a relevé le président, indiquant que la coopération entre le Maroc et le Sénégal reste exemplaire.
Pour autant, les difficultés ne manquent pas. La cherté des billets d’avion constitue un casse-tête chinois, dit-il. «Malgré les efforts fournis par nos tutelles, les étudiants éprouvent des problèmes pour le paiement des billets retour au Maroc en vue d’y passer les vacances».
À son tour, le Sénégal envoie 100 étudiants sénégalais au Maroc, chaque année, dans plus de 20 établissements pour des études généralement orientées vers les filières scientifiques. Ils sont régulièrement inscrits dans les classes préparatoires des grandes écoles marocaines et des établissements d’ingénierie.