Atelier sur les Fablabs : Pour une plus grande ouverture aux communautés

Né dans les années 2000″ de la créativité d’un professeur de technologie les « fablabs » sont destinés à augmenter les capacités de compréhension et d’intiative des étudiants. Le « Fablab » s’adresse aux étudiants, aux entrepreneurs, aux designers, aux artistes et aux créateurs qui souhaitent passer rapidement de l’idée au prototype En partenariat avec l’ambassade de France, le projet LABS XALAAT DEFAR est financé à hauteur de 236 millions de Francs CFA.

L’objectif du projet est d’ouvrir les Fablabs aux communautés des villes accueillant l’Ecole polytechnique de Thiès, l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar et l’Institut polytechnique de Saint-Louis.

Selon Gérard Krauss, le chef du projet « Il s’agit, dans le cadre du projet LABS XALAAT DEFAR de créer trois ‘fablabs’ dans trois écoles d’ingénieurs du Sénégal ». Cet enseignant-chercheur français définit « les fablabs » comme « des ateliers de fabrication numérique, qui sont constitués de machines, d’ordinateurs, d’un outillage et d’un matériel électronique ». « Notre objectif, c’est la formation des ingénieurs et des techniciens [en fabrication numérique]. C’est aussi l’ouverture sur les communautés » d’accueil des ateliers, a-t-il précisé à la cérémonie d’ouverture. Le professeur Olivier Sagna, s’exprimant au nom du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a indiqué que « ce projet intègre la stratégie du ministère, qui a décidé, lors des concertations nationales sur le projet, de réorienter les enseignements vers les filières scientifiques ».

« Les ‘fablabs’ sont des structures où les étudiants vont aller faire de la pratique. Ce projet est le début d’un réseau plus vaste de ‘fablabs’ dans toutes les universités du pays. Ces ‘fablabs’ devront servir les communautés où ils sont implantés », a précisé le directeur de la coopération et de la planification. Yves Mahé, attaché de coopération universitaire à l’ambassade de France à Dakar, rappelle que le projet de création des ateliers de fabrication numérique au Sénégal a été « validé » depuis plus d’un an et demi par la partie sénégalaise. L’atelier est également l’occasion, pour les participants, de réfléchir aux « statuts », à la « gouvernance », au « modèle économique » et à l’ »animation » des futurs ateliers numériques. AST