Les offres de formation de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) sont en conformité avec les préoccupations du Plan Sénégal émergent (PSE) a relevé vendredi à Saly-Portudal (Mbour), le directeur général de l’Enseignement supérieur, le professeur Mamadou Sangharé.
M. Sangharé procédait à la clôture de l’atelier de finalisation des maquettes de licences professionnalisantes de l’USSEIN organisé en partenariat avec le consortium français IAVFF/Agreenium, notamment dans le cadre de son projet d’accompagnement pédagogique.

"Ces offres qui sont également en phase avec les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche répondent exactement aux différentes préoccupations de la réforme de l’enseignement supérieur", a-t-il souligné.

"Elles prennent aussi en compte les vraies préoccupations des besoins économiques et sociaux du Sénégal", a dit le DG de l’Enseignement supérieur qui ajoute que "l’éducation est un tout et que l’université ne peut pas être autonome par rapport à ce qui se fait dans l’enseignement secondaire".

Dans le cadre du programme d’adéquation formation-emploi, une étude a été faite par le consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), qui a conduit une enquête sur les perspectives d’emploi à la lumière de la politique du gouvernement du Sénégal qui décidé d’investir massivement dans l’agriculture qui est prise comme "élément fondamental" du PSE.

"A partir des investissements qui seront faits par le gouvernement du Sénégal dans l’agriculture et les perspectives dans le futur, le CRES a fait un certain nombre de simulations pour voir quelles sont les perspectives d’emploi dans le futur. Et la première conclusion de cette étude montre qu’effectivement les filières qui sont choisies par l’USSEIN sont pertinentes", s’est réjoui le recteur de l’USSEIN, le professeur Amadou Tidiane Guiro.

Selon lui, "dans toutes les filières, il y a des perspectives d’emploi et que si le gouvernement investit autant d’argent dans le PSE pour booster l’agriculture, il faudra aussi que le pays dispose de ressources humaines compétentes dans certains domaines".

"Dans le segment de marché qui nous intéresse, à savoir les licences, les maîtrises et les ingénieurs, il y a suffisamment de places pour que les étudiants qui seront formés puissent trouver un emploi. A cela, il faut aussi ajouter la place qu’il faut laisser à l’entreprenariat qui représente environ 10% du débouché", a précisé le recteur de l’USSEIN.