Le Cames a bouclé, il y a un mois, une semaine d’activités au Sénégal. Dans cet entretien, son Secrétaire général fait le bilan et se prononce sur les réformes en cours dans notre pays.

Pr Mbatchi, le Cames a tenu au Sénégal du 23 novembre au 1er décembre dernier, trois grandes manifestations, on peut dire que vous n’avez pas chômé durant cette semaine ?
Bien évidemment nous n’avons pas chômé et c’est l’occasion de rendre un vibrant hommage aux autorités sénégalaises en commençant par le président Macky Sall qui a donné les moyens au ministre de tutelle pour que nous puissions organiser à Dakar nos différentes activités. Nous avons eu les journées scientifiques du Cames, la cérémonie de réception du président de la République à la dignité de Grand-croix, l’atelier de sensibilisation à l’assurance qualité et nous avons terminé par le colloque sur la reconnaissance et l’équivalence des diplômes.

Feu, Léopold Sédar Senghor, premier président de la République du Sénégal indépendant, misant sur l’éducation, la formation et la science, pour prévenir le futur, a créé l’Ecole polytechnique de Thiès (Ept). Le président Senghor posait ainsi un acte qui nous vaut aujourd’hui d’être dans la marche des nouvelles techniques de l’information et de la communication. Dans ce millénaire, les Tic dirigent et font évoluer la planète. Le président-Poète qui a fait un bon ménage de la culture et de la pensée, a franchi le pas qu’il fallait, dans les métiers. L’Ept est née, dans un contexte, certes, où cette force du numérique, cette tête bien pleine des sciences de l’ingénieur, n’avait pas encore bouleversé le monde.

Le développement durable sera enseigné dès dans la rentrée prochaine au sein de l’Université Alioune Diop de Bambey.
C’est le fruit d’une coopération entre cette université et celle de Laval au Québec (Canada), dont le recteur, le Pr Professeur Denis  Brière, a été promu premier Docteur honoris Causa.
Selon le récipiendaire, «le développement durable est transversale et constitue l’avenir de la planète».
Le Président de l’assemblée de l’université le Pr Lamine Gueye soutient pour sa part que «C’est une distinction qui est décernée par l’université après délibération de l’assemblée de l’université et approuvé par M. le Président de la République».

«Nous avions décidé à l’université de Bambey que le premier diplôme honoris causa devrait avoir un profil académique. Les raisons du choix  s’expliquent selon lui,

Le recteur de l’Université de Laval, Denis Brière, séjourne actuellement au Sénégal. Il reçoit, demain, son titre de Docteur honoris causa de l’Université Alioune Diop de Bambey (Uadb). Recevant hier l’Association sénégalaise des diplômés de l’Université de Laval (Adul), il a annoncé que les deux institutions qui ont beaucoup de similitudes vont nouer un partenariat. «Nous voulons nouer un partenariat avec l’Université de Bambey. Nous allons profiter de mon séjour pour définir les axes stratégiques de cette alliance. C’est une jeune institution qui est un modèle. Il y a une similitude dans les orientations stratégiques entre les deux universités», a déclaré M. Brière. Il a précisé que ce sera un partenariat bénéfique pour les deux universités. «Certes c’est une université nouvelle, mais qui est ouverte aux innovations, notamment dans le développement durable», a-t-il dit.

L’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) de Dakar a entamé, mercredi, une série de séminaires qui aborderont jusqu’en mai prochain des thématiques portant sur les politiques culturelles du Sénégal, a constaté l’APS.

Il s’agit "d’écrire l’histoire des pratiques et des politiques culturelles du Sénégal à travers la réalisation d’un compendium et de réduire l’écart entre la diversité - sans cesse croissante – d’acteurs et d’instruments pour la planification de la culture et l’absence d’analyse scientifique sur leur évolution et leur potentiel", écrit l’IFAN dans une note de présentation du projet.

Selon les organisateurs, ce programme "dresse un bilan des mécanismes de l’action culturelle entre la rationalité

La réhabilitation de huit amphithéâtres de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) n’est pas sans conséquences. Actuellement, la première institution universitaire du pays fait face à un déficit de 8.000 places. L’annonce a été faite par le recteur Ibrahima Thioub samedi dernier. C’était lors de la leçon inaugurale prononcée par le Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.

« Les neurosciences : enjeux et perspectives », c’est le thème de la leçon inaugurale prononcée samedi dernier par le Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts). Une occasion saisie par le recteur de l’Ucad, le Pr Ibrahima Thioub, pour revenir sur les difficultés rencontrées depuis le démarrage de la réhabilitation des infrastructures dans le campus pédagogique.