L’école supérieure polytechnique (EPT) de Thiès a décidé de passer de la phase de formation à celle de réalisation et de production de biens et services utilisables par les populations a indiqué, vendredi à Mbour (ouest), son directeur, El Hadji Bamba Diaw.

"Au lieu de nous limiter à l’enseignement et aux laboratoires pratiques, nous voulons que nos étudiants, surtout ceux qui sont au département génie électromécanique où ils apprennent l’électricité, les énergies renouvelables, particulièrement l’énergie solaire, soient fonctionnels dès la fin de leur formation", a expliqué M. Diaw.

Le démarrage effectif des cours à l’Université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), initialement prévu en octobre 2016, a été reporté à octobre 2017, a annoncé lundi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.

‘’Une ouverture en octobre 2016 n’est pas possible et l’hypothèse sur laquelle nous travaillons fortement avec son recteur, Amadou Tdiane Guiro, et les équipes du ministère, c’est de faire l’ouverture en octobre 2017", a précisé M. Niane.

Il s’exprimait en marge d’une visite sur trois sites de l’USSEIN retenus dans l’arrondissement de Mbadakhoune et celui de Sing-Sing qui abritera le rectorat. Le ministre de l’Enseignement s’y est rendu en compagnie recteur Amadou Tidiane Guiro.

Le directeur de l’Office national du baccalauréat, Babou Diakham, a annoncé vendredi que 152.575 candidats sont inscrits cette année à cet examen pour lequel des mesures drastiques sont prises pour décourager toute fraude. Parmi eux, 119.950 sont issus des séries littéraires, soit 78, 6 % de l’effectif global, contre 32.625 pour les séries scientifiques et techniques qui représentent 21, 4 % des inscrits, a précisé M. Diakham, lors d’une conférence de presse. Les pourcentages des candidats des séries S, G et T s’élèvent respectivement à 18, 8 %, 2, 3 % et 0, 3 %. Les 119.950 candidats seront répartis entre 482 jurys dans 241 localités. Ces jurys seront installés dans 395 centres dont 75 centres secondaires, a-t-il indiqué.

La Fondation Marie Louise Mimran de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a offert deux bourses de 500 000 francs CFA chacune à deux étudiants de l’Unité de formation et de recherche des sciences agronomiques, d’aquaculture et de technologie alimentaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a appris l’APS jeudi de bonne source.

Cette action entre dans le cadre d’un partenariat liant l’UGB et la Fondation de la CSS, deux entités basées dans la région de Saint-Louis, lit-on dans une note transmise le même jour à l’Agence de presse sénégalaise.

 L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) réitère le besoin d’investir dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques, indique un communiqué reçu jeudi à l’APS. En juin dernier à Dakar, l’ADEA a organisé en partenariat avec le ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, une consultation régionale dédiée à l’Afrique de l’Ouest pour sa Triennale 2017, renseigne la même source. Y ont participé des experts du secteur de l’éducation venus du Burkina-Faso, de Côte d’Ivoire, du Mali, du Nigeria et du Sénégal, précise le texte.   Ces consultations menées par l’ADEA sont l’occasion de souligner l’importance des sciences, des mathématiques et des nouvelles technologies et, partant, la nécessité de leur donner une place prépondérante dans les systèmes d’enseignement et de formation en Afrique, reléve-t-il.

Le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), Doudou Bâ, a souligné, jeudi, l’importance de renforcer les stratégies mises en place pour "tirer les meilleurs profits" des organismes génétiquement modifiés (OGM). 
 
‘’Il apparaît important de renforcer la sensibilisation autour des stratégies à mettre en œuvre pour tirer les meilleurs profits de ces nouvelles technologies que sont les OGM tout en préservant la santé humaine et les ressources du pays’’, a-t-il indiqué.
Le Pr Bâ intervenait lors de la célébration de la Journée de la renaissance scientifique de l’Afrique (JRSA), axée sur le thème des organismes génétiquement modifiés (OGM) au Sénégal. 
 
Selon lui, les OGM constituent aujourd’hui une réalité économique non négligeable, à l’instar des technologies de l’information et de la communication.